Située entre le pubis et le rectum, la prostate constitue une glande formant le système génital masculin. De même taille qu’une noix, elle entoure l’urètre et contribue, avec les vésicules séminales, à la production du liquide séminal. Etant donné son importance, il est donc intéressant de connaître les problèmes fréquents de cet organe. Trois pathologies touchant la prostate sont d’habitude rencontrées à savoir la prostatite, l’hypertrophie bénigne et le cancer. Elles ont des symptômes similaires dont les conséquences et les traitements sont totalement différents. D’où l’importance d’une consultation d’un médecin dans le cas de troubles génito-urinaires.

Prostatite : l’inflammation aigüe ou chronique

Lorsque votre prostate subit une inflammation, c’est généralement le signe d’une prostatite. Cela est causé par une infection bactérienne. La prostatite est soit chronique, soit aigüe. L’agent pathogène impliqué est à 80 % des cas la bactérie E. Coli. Ce problème est associé à plusieurs symptômes comme la fièvre accompagnée de frissons. Des gênes urinaires comme des brûlures peuvent se faire ressentir surtout pendant la miction. Vous avez également de très fréquentes envies d’uriner ainsi que des douleurs au niveau de la région pubienne notamment l’urètre, le pénis ou parfois le rectum. Un malaise général s’installe suivi de douleurs musculaires. La prostate devient douloureuse lors d’un toucher rectal. Les cas de prostatite aigüe nécessitent un traitement antibiotique. Il faut ainsi rester vigilant pour éviter que cela ne devienne chronique. Le cas échéant, la prostatite peut entraîner la réapparition d’infections à intervalles variables ainsi que des douleurs et gênes diverses. Pour en savoir davantage, visitez le site www.laboratoire-naturoscience.fr/.

HBP ou Hypertrophie Bénigne de la prostate

L’hypertrophie bénigne de la prostate se réfère au grossissement de la prostate. Egalement appelée adénome de la prostate, ce deuxième type de pathologie fait partie des problèmes très fréquents chez les hommes âgés. L’HBP correspond à une maladie touchant en moyenne un homme sur deux à partir de leur cinquantième année de vie. Avec un volume supérieur à 20 ml, cette grosse prostate est bénigne et n’affiche pas forcément de symptômes. L’augmentation du volume de cet organe peut, en revanche, causer des troubles urinaires obstructifs dans certains cas. Uriner et vider la vessie deviennent ainsi difficile pour la personne. La force du jet est de ce fait diminuée. Les gênes entraînées peuvent aussi être irritatives sous forme d’urgentes et fréquentes envies d’uriner ainsi que de douleurs durant la miction. Ces gênes peuvent être légères, modérées ou sévères. Le diagnostic de l’adénome est alors effectué via un toucher rectal. L’hypertrophie bénigne de la prostate de type symptomatique se traite à l’aide de médicaments dont plusieurs sont disponibles tels que les alphabloquants, les inhibiteurs de 5 — alpha-réductase ou les produits de phytothérapie. Ce traitement vise l’amélioration de la qualité et la réduction des symptômes en facilitant le débit urinaire. En cas d’échec de la solution médicale, de complication ou de gênes intenses, il est également possible de traiter l’HBP de manière chirurgicale.

Cancer : sérieux, mais traitable

Arrivée à un certain âge, la santé de la prostate d’un homme est souvent menacée par des problèmes plus ou moins sérieux comme le cancer. Ce troisième type de pathologie se caractérise par des cellules cancéreuses présentes dans la prostate. 95 % des cas montrent une tumeur maligne frappant les cellules glandulaires nommées adénocarcinome. Symptomatique, ce cancer entraîne des gênes urinaires particulières comme des envies d’uriner très fréquentes, des douleurs et des difficultés à uriner. Si cela vous arrive, il est vivement recommandé de consulter votre médecin sans tarder. Généralement, le cancer de la prostate se traite bien malgré qu’il présente des risques de métastases et peut être difficile à éradiquer. Malheureusement, c’est la quatrième cause de mortalité parmi les cancers avec une moyenne dix mille cas de décès annuels seulement en France. Évoluant à un rythme lent, ce type de cancer peut néanmoins être diagnostiqué et traité tôt. Aussi, plusieurs traitements pourront-ils être proposés suivant le stade et l’étendue de la tumeur. Cela est également fonction du type de cancer et de l’existence ou non de métastases. Solution radicale et irréversible, la prostatectomie totale est proposée dans de nombreux cas. Toute la prostate sera ainsi enlevée.